IL Y A 15 ANS…

Tout a commencé en 2007, quand Régis Franc acquière un petit mas dans les vignes, à Fontcouverte, au pied de la montagne d’Alaric. Sur la propriété, des pieds de merlot ont poussé à leur aise en attendant d’être sublimés. « Pourquoi donc ne pas faire du vin !? »

Alors commencent les analyses de sols puis, le verdict :
« Mais il y a ici de quoi faire un grand vin ! » selon Claude Gros, œnologue bien connu dans la région et ami du dessinateur lézignanais-parisien.

Ainsi naquit Chante Cocotte.

D’autres parcelles et cépages, centenaires, sont acquis pour élaborer les vins, et pas n’importe lesquels ! Régis a l’ambition de réaliser des nectars et de bouleverser l’image habituelle des vins du Languedoc. Pari réussi. Blanches, roses, rouges, petites ou grandes, elles dansent en amphore, chantent à la villa, formant toutes un Beau Mariage…

Puis elles font le tour du monde, partent au Japon, séduisent les chefs étoilés. Durant les 15 années que l’aventure a durée, elles ravissent le palais et les papilles des amateurs de vin.

Mais un beau jour, il est temps de passer la main.

C’est là que nous, Marion et Renaud, reprenons l’histoire en marche de Chante Cocotte. Alors nous empruntons le chemin de la cave et de la vigne ; la vie de vignerons, pour le dire simplement.
Et la main s’est passée en douceur, en confiance…

ET PUIS NOUS VOILÀ…

2 originaux qui se sont mis à faire du vin parce qu’ils aimaient en boire.

Tout a commencé un soir, à table (il se passe souvent de grandes choses à table). Nous étions en train de déguster du vin quand surgit cette idée folle : « Pourquoi on ne ferait pas notre propre vin !? »

Alors l’imagination et l’enthousiasme prennent forme. On se projette. Une certaine philosophie du vin elle aussi se dessine rapidement. On rêve.

« Qu’est-ce qui nous en empêche ?
– Rien.
– Alors, on se lance ? »

Alors nous voilà. Tout le monde nous a dit « Il faut être fou pour se lancer dans le vin maintenant ! »
et ça tombe bien, nous le sommes et on l’assume !

En même temps, exercer un métier qui a du sens n’est pas insensé. C’est ce dont nous avions besoin, exercer un métier passion qui ait du sens en même temps qu’il ravive nos sens.

Il y a une part de liberté et un refus de se plier au monde dans le fait d’élaborer des vins. C’est comme peindre, écrire un livre ou faire la cuisine. C’est de la création, de l’inspiration, de l’inédit. Quelque chose d’immensément précieux.