Courrier des Cocottes

Lettre n°11 : Noël, où l’on note que La Petite Campagne de Chante Cocotte se fait remarquer et l’on se dit : Eh bé té, tout arrive…

Dès que finissent les vendanges, mes amis vignerons foncent chez le coiffeur et, à la question du merlan : « Ça va être comment cette année ? répondent invariablement (surtout cette année) : On va essayer de faire du vin ». C’est une humble réponse, pleine d’expérience de la part d’hommes pour qui rien n’est jamais sûr y compris les bonnes nouvelles. Ils se font raser la couenne, couper les tifs, pourquoi ? Parce qu’ils enchaînent les « Salons ». Eh oui, Noël approche et il faut être joli pour vendre son vin. A ce jeune couple, par exemple. Lui : Dis donc Delphine, cette année, on devrait peut-être offrir une caisse de Cocottes à ta mère, qui ne néglige jamais de lever le coude, bla bla bla… Hein ? Pourquoi « peut-être » ? Maman t’adore, ça lui fera très plaisir si, pour une fois, tu lui offres quelque chose qu’elle aime. On peut goûter, Monsieur ?

Seynette charmante, nous voilà donc au Salon des Outsiders de JM Quarin.
Où je n’ai pas eu un instant de répit.
Où de vieux abonnés aux Cocottes sont venus, où de futurs abonnés aux Cocottes apparaissaient là, à la découverte.
Malgré le flip intense sur la ville.
La mélancolie.

Ce furent, à ce Salon, deux jours de plaisir, j’y fis mon numéro. Bah ! on ne se refait pas… et les visiteurs y trouvèrent leur compte. On s’est amusés, que demande le peuple ? le bon point pour nous fut que les vignerons bordelais sont venus goûter et que quelques-uns m’ont même commandé des bouteilles.

(Ci-dessus, 1er dessin des murs à peindre dans la future Villa Cocotte)

Pendant ce temps à Fontcouverte, la vigne perdait ses feuilles, nous achetions une petite parcelle de Cabernet Franc mitoyenne du merlot de la Petite Cocotte . Cabernet qui en est à sa 6ème feuilles. J’ai toujours été ému par le goût de ce cépage et pour l’avoir goûté à Bolgheri à Guado al Tasso, je sais, contrairement à ce qu’on entend la plupart du temps, qu’il peut supporter des climats autres que ceux des pays de Loire. Nous verrons.

*

Claude Gros ( notre œnologue ) a hûmé nos productions de l’année 2014.
La sentence est tombée :
D’une année sur l’autre nous allons vers la précision et la fraîcheur. Il nous faudrait « faire reculer » l’alcool de 1 à 1,5° et , ainsi, avec les efforts que nous faisons à la vigne, la compréhension de notre terroir, nous devrions arriver au toucher de grands vins du Sud comme Trévallon ou Rayas.

Quand à La Cocotte Blanche, je vous le dis, elle sera bientôt notre championne. Vous allez voir (sur l’image qui suit) elle est entre les mains de Thierry Voisin à Tokyo – Impérial Hôtel. Eeeeh… ça, oui !

Noël est là, si le bon papa Noël vous offrait quelques bouteilles et si, comme par hasard, vous aviez envie de faire goûter nos vins à toute la famille, bravo et merci les amis. Pour cela, écrivez-moi vite.

Joyeux Noël à vous tous.

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